Collision statistics in a dilute granular gas 

fluidized by vibrations in low gravity

E. Falcon1, S. Aumaître2, P. Evesque3, F. Palencia4, C. Lecoutre-Chabot4, S. Fauve2, D. Beysens4, and Y. Garrabos4

  1 Labo. Physique, ENS Lyon, UMR 5972 CNRS, 46 allée d'Italie, 69007 Lyon, France
2 LPS, ENS Paris, UMR 8550 CNRS, 24 rue Lhomond, 75 005 Paris, France
3 Labo MSSMat, Ecole Centrale Paris, UMR 8579 CNRS, 92 295 Chatenay-Malabry, France
4  ICMC Bordeaux, UPR 9048, av. Schweitzer, 33 608 Pessac, France

Reference:

Europhysics Letters 74, 830 - 836 (2006)

Abstract:

We report an experimental study of a dilute "gas" of inelastically colliding particles excited by vibrations in low gravity. We show that recording the collision frequency together with the impulses on a wall of the container gives access to several quantities of interest. We observe that the mean collision frequency does not scale linearly with the number N of particles in the container. This is due to the dissipative nature of the collisions and is also directly related to the non-extensive behaviour of the kinetic energy (the granular temperature is not intensive).  


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Statistique des collisions d’un gaz granulaire dilué en apesanteur

Entre 2000 et 2003, cinq campagnes de vols paraboliques en microgravité ont été réalisées à bord de l'Airbus A300 Zéro-G afin d'étudier la statistique des collisions d’un gaz granulaire dilué fluidisé par des vibrations. Une campagne consiste en une session de 3 vols, chaque vol permettant la réalisation de 30 paraboles de 22 secondes chacune de micro-gravité. L'intérêt de la microgravité est de se placer dans une situation expérimentale où les collisions inélastiques sont le seul mécanisme d'interaction.

Nous avons mesuré, pour la première fois en géométrie 3D, la loi d’échelle du nombre des collisions à une paroi de la cellule, et celle de la distribution des impulsions des particules en fonction de la vitesse de vibration du piston et du nombre de particules présentes dans l’enceinte.

Nous montrons que
la fréquence de collisions à la paroi n'évolue pas linéairement avec le nombre de particules et que la distribution des vitesses à la paroi possède une queue exponentielle. Nous avons souligné que ces résultats diffèrent de façon significative de la théorie cinétique d’un gaz usuel, et sont deux conséquences importantes de la nature inélastique des collisions.