Depression solitary
waves on a fluid surface
References
Depuis la première observation d'une
onde solitaire à la surface de l'eau par John Scott Russell en
1844, et son interprétation par Korteweg et de Vries (KdV) en
1895, les ondes solitaires élévations en « eau
peu profonde » ont beaucoup été
étudiées. Korteweg et de Vries avaient souligné
dans leur article pionnier que les ondes solitaires pouvaient impliquer
une perturbation localisée soit positive
(élévation), soit négative (dépression)
selon le signe de la dispersion. Cependant, depuis lors, seules des
ondes solitaires élévations avaient été
observées. Il était pourtant connu que la dispersion
pouvait
changer de signe si l'effet de la tension de surface était
suffisant.
Nous avons
observé pour la première fois la propagation d'ondes de
surface solitaires de type dépression à la surface d'une
couche de mercure lorsque
sa profondeur est suffisamment petite devant la
longueur capillaire. Nous trouvons que la forme des ondes solitaires et
leur vitesse subsonique dépendant de leur amplitude sont en
bon accord avec les prédictions théoriques. Bien que les
ondes solitaires soient amorties par dissipation visqueuse, nous avons
montré qu'elles gardaient, sur une longueur de propagation
grande devant leur taille typique, une forme auto-similaire
donnée par
la famille continue de solution de l'équation KdV. Ces
résultats publiés à Phys. Rev. Lett. ont
été commentés dans la presse scientifique à Phys. Review Focus
(29/10/02), Sciscape (10/11/02) et Pour La Science
(Fév 03).
Schéma du dispositif expérimental pour
l’étude des ondes solitaires