Le tonomètre à balayage

Le tonomètre est calibré en pression. Pour des puffs d'intensités variables, on obtient des déformations de surface variant linéairement (pour de faibles coups). Sur des surfaces peu visqueuses comme l'eau, on observe une phase élastique de rebond, au moment où on établit le puff d'air. La figure représente 4 coups à des pressions croissantes. En ordonnée, la déformation de la surface en Z (la profondeur du creux créé par le jet d'air, si on veut). La durée d'un puff est ici de l'ordre de 5 secondes. (Thèse Alia Al-Kilani)
Attention : le rapport signal sur bruit dépend beaucoup du bon alignement de la pointe. Voici un exemple de mesures, pour la même pointe, avec une rotation de 180°.
Quand on est sûr que la pointe est bonne, on peut la calibrer sur l'eau, ou sur l'alcool. On remarquera que ces deux liquides, de tension de surface dans le rapport d'un facteur 3, donnent effectivement des signaux dans un rapport de même ordre de grandeur (plutôt 2) (il y a peut-être une correction due à la gravité).
Une fois que tout ça est prêt, on peut essayer de faire des mesures sur des matériaux biologiques, ou même in vivo. Ici, vue d'une pointe à trois endroits dans un sac vitellin (pour des mesures de gradient de dureté). Thèse Alia Al-Kilani
Suite du tonomètre continuer.

La citation de la page : Je regarde en haut quand le bât blesse. Paul Personne.

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